30 Milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année en France, ce qui implique un impact écologique non négligeable (déchet non recyclable). De plus l’encre des tickets (bisphénol) serait néfaste à notre santé.
À compter du 1er janvier prochain (2023), les tickets de caisse et de carte bancaire ne seront donc plus systématiquement imprimés dans votre supermarché. Ce qui sous-entend que vous pourrez encore le demander.
Cette mesure destinée à lutter contre le gaspillage soulève plusieurs questions.
Les biens dits « durables » comme les appareils électroménagers, les équipements informatiques ou appareils de téléphonie sont exceptés de cette mesure.
La CLCV craint des conséquences concrètes pour les consommateurs :
• L’impossibilité de vérifier les erreurs de prix ou la bonne application des promotions lors de son passage en caisse.
• La difficulté de justifier de ses achats lors d’un contrôle effectué par la sécurité du magasin.
• L’absence de preuve d’achat compliquera, voire rendra impossible, l’échange, le remboursement ainsi que la mise en œuvre de la garantie commerciale et de la garantie légale de conformité.
Certes, on vous proposera en caisse de vous envoyer le ticket sur votre adresse mail… mais tous les commerçants ne le feront pas, et tout le monde n’a pas d’adresse mail ! De plus c’est une porte ouverte pour la publicité intrusive dans votre boîte.
Pour autant donc qu’il faille limiter l’usage des tickets, La CLCV demande que soit défini un montant maximum d’achat (25 € comme pour les services), au-delà duquel l’impression du ticket restera systématique, sauf opposition ou demande du client.
Cette mesure cantonnerait aux petits achats le risque d’oubli de demander son ticket. Elle aurait également le mérite de permettre aux consommateurs d’entrer progressivement dans l’ère de la dématérialisation.
Crédit photo : freepik.com | Montage : CEP Publicité
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